Traitez vos photos comme un bon steak

Pour ceux qui trouveraient bizarre l’idée de comparer une pièce de viande avec une photo, c’est normal alors je m’explique.

Je cherchais un réflexe du quotidien pouvant servir de comparatif pour enseigner Photoshop, une recherche sur les habitudes des gens. Ce qu’ils font sans même avoir à y penser.

J’aurais pu prendre n’importe quel aliment, mais une viande m’offrait des possibilités plus simple à comprendre et des propriétés modifiables, sa tendreté change si elle est marinée ou cuite lentement etc.

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Passons à l’essentiel : La base

Les appareils qui offrent le mode RAW (3fr, .arw, .crw, .cr2, .dng, .kdc, .mrw, .nef, .nrw, .orf, .ptx, .pef, .raf, .x3f, .rw2) c’est comparable à votre boucher qui vous fournit la viande à l’état cru.

Connaissant sa qualité à l’état cru nous pouvons déterminer ce qu’il sera nécessaire pour la rendre meilleure ou du moins, plus acceptable. Une bonne marinade attendrit la viande un peu dure et lui donne de la saveur.

Si la pièce est d’une bonne qualité au départ nous n’aurons pas besoin de lui faire de traitement spécial pour que ce soit excellent. Un peu de sel, un peu de poivre et une noisette de beurre à la poêle et ça y est!

Je comparerai donc Jpeg à de la viande cuite ou du moins à mi-cuisson

Si la pièce était bonne au départ. Un peu de sel et de poivre s’il n’y en a pas et ce sera parfait. Mais si la viande est moins bonne c’est beaucoup plus difficile de le récupérer une fois cuit…

C’est la même chose pour la photo.

Là vous commencez sérieusement à comprendre

Une mauvais prise en RAW (sur-ex, sous-ex, balance de couleur, bruit, horizon croche, vignettage, aberration chromatique, etc.) ce sera un peu de travail, mais le résultat peut devenir très acceptable.

Une mauvaise prise en Jpeg est beaucoup plus limitative. Car les couleurs sont fixées, la gamme colorimétrique est réduite, une première compression est déjà appliquée.

Les ajustement de couleur, de contraste et autres corrections répétées, contribuent souvent à détériorer l’image. Ils devront être réfléchis et appliqués en peu d’étapes, car l’image se dégrade rapidement. Et on préférera finir un reste de spaghetti que de risquer de gouter le bifteck.

Pour les photos, comme tout bifteck, il y a des incontournables pour rehausser les saveurs. Le sel, le poivre, et peut-être quelques épices de base.

Explication

Le sel = le point blanc
Le poivre = le point noir
Les mélanges d’épices et sauce = les tons moyens: le contraste et la saturation

Pour les pros de la cuisine

Les marinades, les épices individuelles, les types de cuisson = Les filtres, les modes colorimétrique, les réglages avancés (menu).

Avec quelques données de base, il est facile de traiter les photos. Aussi simplement que de faire cuire un steak, ou de le tremper dans une bonne sauce s’il est un peu sec.

IMPORTANT à RETENIR

Un peu de sel
Un peu de poivre
Épices au goût.

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